Dans le domaine des TIC, la naissance de startups, leur développement, leur rachat, leur disparition rythment souvent l’actualité, au même titre et avec la même force que les actualités liées aux « Grands ». On peut même constater que les alliances entre les startups et les grands groupes, lorsqu’elles sont conclues, renforcent encore l’attention de tous aussi bien pour les grands groupes que pour les startups. Est-ce parce qu’il est difficile pour nous d’imaginer l’alliance d’un « David » et d’un « Goliath » ?

De profils différents, leurs objectifs semblent pourtant complémentaires.La start-up du numérique est une jeune entreprise innovante à fort potentiel de croissance. Elle dispose de ressources limitées. Son organisation est de taille humaine, simple et véloce. L’enjeu pour la start-up s’articule autour de deux axes : assurer sa croissance en trouvant son marché, et son financement en trouvant des investisseurs. La start-up cherche à survivre, pour vivre.

Le grand groupe (que son secteur d’activité soit numérique ou non), quant à lui, est une entreprise établie dans le paysage économique et social. Il dispose de ressources importantes accumulées à travers son histoire. Son organisation qui comporte des salariés en grand nombre est complexe et aujourd’hui en pleine mutation. Avec l’effet de la mondialisation, les grands groupes internationaux ont su affirmer une certaine suprématie sur les marchés locaux. L’enjeu pour le grand groupe est de maintenir son leadership dans une économie mondialisée extrêmement concurrentielle, et dominée par le numérique. Le grand groupe cherche à vivre, pour survivre.