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Articles2/3 – Le Travail Institutionnel, un concept à comprendre pour lancer de nouveaux dispositifs
Dans mon précédent article, j’avais abordé la richesse de la théorie de la Traduction (Callon, 1986 ; Latour, 1994) afin d’éclairer l’art et la manière de favoriser l’émergence de nouveaux dispositifs au sein des entreprises. Il s’agit là d’un éclairage social basé sur les interactions entre des parties prenantes concernées par lesdits dispositifs. Deux autres éclairages peuvent être apportés. Dans cet article, je souhaite vous partager l’un d’entre eux : le Travail Institutionnel.
1/3 Lancer un nouveau dispositif suppose des efforts… : la Traduction
Les entreprises se sont depuis quelques temps lancées dans la mise en œuvre de nouveaux dispositifs relatifs à l’intrapreneuriat, ou encore à l’entrepreneuriat : objectif ; accélérer l’innovation qu’elle soit issue de l’interne ou de l’externe ! Pourtant, nombre de ces dispositifs ont parfois bien du mal à se faire adopter dans l’entreprise.
4 AS en tête & 1 Mindset pour résoudre le casse-tête : Incubateurs et Accélérateurs Corporate
Le darwinisme organisationnel
Dans notre poncif collectif, le darwinisme fait référence à l’évolution des espèces biologiques par la sélection naturelle. Autrement dit, le contexte évoluant, seules certaines espèces survivent.
Quels avantages relatifs ? Incubateurs et accélérateurs corporate
J’entends par « avantage relatif », l’appréciation à partir de laquelle on peut considérer un dispositif comme meilleur que d’autres opérant dans le même champ.Dans le champ de l’innovation ouverte, l’incubateur ou l’accélérateur corporate de start-up bénéficient aujourd’hui d’un certain nombre d’avantages relatifs indéniables au regard de d’autres dispositifs plus anciens. Toutefois, d’autres avantages gagneraient à être systématisés pour ancrer encore plus l’incubateur ou l’accélérateur corporate dans la réalité du grand groupe.
Architectes d’interactions ? Les incubateurs et accélérateurs corporate
Saisons après saisons, c’est la rencontre avec de nouvelles personnalités issues de start-up, ainsi que de personnalités issues des lignes de marché de grands groupes. On me demande souvent en quoi consiste mon métier et finalement ce que je vais faire pour que les choses adviennent. C’est quoi mon job, en somme ?
Transformateurs organisationnels ? Les incubateurs et accélérateurs corporate
Les grandes entreprises ont bien des traits communs malgré leurs singularités. Sur le plan du business, le numérique a fait voler en éclats les murs qui séparaient les différents secteurs d’activité depuis un certain temps et le phénomène s’amplifie encore et toujours. Aussi, je pense que je ne surprendrai personne si je dis que TOUTES les grandes entreprises sont plus que jamais confrontées à une concurrence accrue qui les contraint à innover autrement. C’est dans cette veine que s’inscrit l’incubateur ou l’accélérateur corporate qui traitent du business avec les start-ups. Mais l’accélérateur ou l’incubateur corporate est-il seulement un outil business ?
Une équation complexe ? Incubateurs et accélérateurs corporate
Résoudre des complexités caractérise le travail de l’incubateur ou de l’accélérateur corporate. En effet, l’incubateur ou l’accélérateur corporate constitue une interface entre intérieur et intérieur (l’incubateur ou l’accélérateur corporate ET le groupe avec ses acteurs), et également une interface entre l’intérieur et l’extérieur (incubateur ou accélérateur corporate ET start-ups ou partenaires). Cette double configuration conduit à devoir gérer des complexités de deux ordres selon moi : la complexité sociale (irrationnelle) et la complexité organisationnelle (rationnelle).
Une ambiguïté salutaire ? Incubateurs et accélérateurs corporate
Le terme “ambiguïté” peut vous paraître peu constructif…. Pourtant cette notion permet d’exprimer une caractéristique salutaire pour l’incubateur ou l’accélérateur corporate.
Premier pas…
L’univers du numérique n’a eu de cesse de transformer notre quotidien en apportant ses lots d’innovations tous les jours.
Préambule 1/2 : deux acteurs très médiatiques…
Parmi ces acteurs du numérique, de taille et de vocation parfois très différentes, deux marquent régulièrement l’actualité : les grands groupes, que leur cœur de métier soit ou non du numérique, et les startups.
Préambule 2/2 : incubateur ?
La fin des années 90 a marqué l’émergence de structures dites “Incubateurs de startups” que ce soit aux États-Unis, en France, et dans bien d’autres pays. Parmi les incubateurs les plus connus au monde, citons Idealab de Bill Gross. On a pu même constater l’émergence de structures dites “Accélérateurs de startups” plus récemment (par rapport aux incubateurs). Beaucoup d’observateurs considèrent que le Y Combinator de Paul Graham, créé en 2005, a été la première structure du genre, rapidement suivie par TechStars en 2006, et SeedCamp en 2007.